Comment prendre en charge les prolactinomes agressifs ?
Les prolactinomes agressifs sont définis comme des tumeurs invasives qui ne peuvent pas être traitées par chirurgie, et qui progressent rapidement malgré un traitement par agoniste dopaminergique et une chirurgie. Dans certains cas, des métastases se produisent, définissant le carcinome à prolactine, qui est le deuxième carcinome hypophysaire le plus fréquent. Cette revue de la littérature permet de révéler qu'en cas d'échec des thérapies standards optimales (cabergoline à forte dose, chirurgie et radiothérapie), le témozolomide, un médicament alkylant, est actuellement la meilleure option. Il permet de contrôler la croissance tumorale chez environ 50% des prolactinomes traités et d'améliorer la survie globale de ces patients. Cependant, une réponse complète à long terme ne se produit que dans un sous-groupe limité de tumeurs. Malgré l'amélioration significative obtenue avec l'utilisation du témozolomide, un besoin de médicaments alternatifs persiste car une majorité de ces tumeurs sont résistantes ou réapparaîtront au cours du suivi. Les patients souffrant d'une maladie aussi rare doivent avoir accès aux essais cliniques disponibles pour d'autres types de cancers rares, tels que les inhibiteurs de la tyrosine kinase ou l'immunothérapie.