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Vaccination COVID-19 et Maladies Rares Endocriniennes : recommandations pour les patients jugés prioritaires

Auteur : Jérôme Bertherat

Après une phase initiale de vaccination des patients présentant des pathologies « ultra-prioritaires» et des sujets de plus de 75 ans, puis des patients de plus de 50 ans présentant des pathologies prioritaires, la vaccination s’étend progressivement à l’ensemble des adultes en commençant par certaines professions. Ci-dessous vous trouverez les recommandations mises à jour pour les patients avec des atteintes endocrines rares.

Des listings ont été établis par la HAS sur des maladies fréquentes : diabète de type 1 & 2, hypertension artérielle compliquée, obésité sévère….. et les professions : 


https://solidarites-sante.gouv.fr/grands-dossiers/vaccin-covid-19/publics-prioritaires-vaccin-covid-19 


Les coordonnateurs des CRMR de FIRENDO ont constitué la liste figurant plus bas de Maladies Rares Endocriniennes considérés par les centres de référence comme prioritaires. La  notice du 13 janvier 2021 indiquant que «les recommandations de vaccination pourront être adaptées au cas par cas selon les avis médicaux », il est donc conseillé aux patients atteints de ces maladies rares endocriniennes de discuter dès maintenant avec leur médecin de la vaccination.

  • Insuffisance surrénalienne primaire toutes causes confondues *²
  • Insuffisance surrénalienne secondaire toutes causes confondues *²
  • Syndrome de Cushing 
  • Diabètes monogéniques
  • Diabètes lipoatrophiques
  • Mutations de MCT8 (Syndrome d’Allan Herndon Dudley)
  • Résistance aux hormones thyroïdiennes

 * Il est important de rappeler aux patients en insuffisance surrénalienne que la survenu d’une réaction au vaccin, en particulier un syndrome pseudo-grippal avec fièvre, doit conduire à majorer transitoirement les doses d’hydrocortisone comme lors de tout épisode infectieux. Ceci peut aussi conduire chez les patients en insuffisance surrénalienne primaire ou secondaire à privilégier les vaccins dont la tolérance est meilleure.

 

² Par ailleurs est rappelé qu’un traitement substitutif par hydrocortisone est physiologique (à la différence d’une corticothérapie prescrite à forte dose comme traitement anti-inflammatoire) et n’induit pas d’immunosuppression. Hors cas particulier,  l’insuffisance surrénalienne par le seul fait du traitement substitutif par hydrocortisone ne justifie pas une troisième injection à titre systématique.