Traitement des patients acromégales par pegvisomant après échec des analogues de la somatostatine : les résultats de l'étude française ACROSTUDY
Après la chirurgie, lorsque les analogues de la somatostatine ne normalisent pas l'IGF-I, le pegvisomant est indiqué. L'objectif de cette étude française ACROSTUDY était de définir les raisons médicales du traitement des patients avec pegvisomant en monothérapie ou en association avec un analogue de la somatostatine. Pour ce faire, les auteurs ont analysé rétrospectivement les données françaises d'ACROSTUDY. La justification médicale de la poursuite des analogues de la somatostatine plutôt que de passer au pegvisomant seul chez les patients qui ne normalisent pas l'IGF-I sous analogues de la somatostatine était une préoccupation d'ordre tumorale. Une explication potentielle de l'introduction d'analogues de la somatostatine en association avec le pegvisomant semble être une hypertrophie de la tumeur et des difficultés à normaliser les niveaux d'IGF-I sous pegvisomant administré seul. Dans les deux schémas, la perspective de réduire la fréquence d'injection de pegvisomant a favorisé le choix.